Une conférence au Maroc pour promouvoir le rôle des femmes en paix, sécurité et développement
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En partenariat avec ONU Femmes, le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération marocain a organisé le 7 septembre 2016 une Conférence internationale sous le thème : « Femmes, Paix, Sécurité et Développement ». Lors de la séance d’ouverture, présidée par la Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Mbarka Bouaida, aux côtés de la Ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, cette dernière a mis l’accent sur la faible participation des femmes aux tables de processus de négociation. En effet, seulement 9% des négociateurs étaient des femmes et les accords signés entre 2000 et 2015 qui ont fait référence à l’égalité hommes-femmes ou aux besoins des femmes ne dépassaient pas 27%.
Lors de son intervention, Nahla Valji, directrice adjointe de la section paix et sécurité de l’ONU Femmes, a souligné que la participation des femmes aux processus de négociation augmentait la probabilité de résolutions des conflits et la durabilité de la paix. Elle a cité à cet effet l’étude menée par ONU Femmes à ce sujet en 2015 sur quinze années de mise en œuvre de la résolution 1325, et qui a révélé que 35% des accords négociés par les femmes durent plus de 15 ans.
Lors de son intervention en tant que panéliste sur le rôle des femmes dans les processus de médiation et de prévention des conflits, Leila Rhiwi a indiqué qu’entre 1992 et 2011, moins de 4% des signataires des accords de paix et moins de 10% des négociateurs à des tables de négociations de paix étaient des femmes, et que sur les 1168 accords de paix signés entre janvier 1990 et janvier 2014, seulement 18% font référence aux femmes malgré le potentiel de celles-ci à garantir la durabilité des résultats des négociations de paix. Les ressources restent également insuffisantes ; en 2012 et 2013 par exemple, seulement 2% de l'aide aux États fragiles visait l'égalité des sexes comme objectif principal. A cet effet, Leila Rhiwi a souligné l’importance de l’allocation de plus de ressources pour l’inclusion des femmes dans le secteur de paix et de sécurité.
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En partenariat avec ONU Femmes, le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération marocain a organisé le 7 septembre 2016 une Conférence internationale sous le thème : « Femmes, Paix, Sécurité et Développement ». Lors de la séance d’ouverture, présidée par la Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Mbarka Bouaida, aux côtés de la Ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, cette dernière a mis l’accent sur la faible participation des femmes aux tables de processus de négociation. En effet, seulement 9% des négociateurs étaient des femmes et les accords signés entre 2000 et 2015 qui ont fait référence à l’égalité hommes-femmes ou aux besoins des femmes ne dépassaient pas 27%.
Lors de son intervention, Nahla Valji, directrice adjointe de la section paix et sécurité de l’ONU Femmes, a souligné que la participation des femmes aux processus de négociation augmentait la probabilité de résolutions des conflits et la durabilité de la paix. Elle a cité à cet effet l’étude menée par ONU Femmes à ce sujet en 2015 sur quinze années de mise en œuvre de la résolution 1325, et qui a révélé que 35% des accords négociés par les femmes durent plus de 15 ans.
Lors de son intervention en tant que panéliste sur le rôle des femmes dans les processus de médiation et de prévention des conflits, Leila Rhiwi a indiqué qu’entre 1992 et 2011, moins de 4% des signataires des accords de paix et moins de 10% des négociateurs à des tables de négociations de paix étaient des femmes, et que sur les 1168 accords de paix signés entre janvier 1990 et janvier 2014, seulement 18% font référence aux femmes malgré le potentiel de celles-ci à garantir la durabilité des résultats des négociations de paix. Les ressources restent également insuffisantes ; en 2012 et 2013 par exemple, seulement 2% de l'aide aux États fragiles visait l'égalité des sexes comme objectif principal. A cet effet, Leila Rhiwi a souligné l’importance de l’allocation de plus de ressources pour l’inclusion des femmes dans le secteur de paix et de sécurité.
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